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Accoucher
- Synonyme : « Accouchement« .
Le fonctionnement des rêves
A quoi servent les rêves ??
Le rêve comme purge du cerveau
D�après l’allemand W, Robert, en 1886, le rêve est l’effet d’un processus somatique d’élimination de pensées étouffées dans l’oeuf » : on ne peut évacuer les impressions informes et les pensées non élaborées, sources de tension psychique, qu’en les complétant par des emprunts à l’imagination. S’il ne s’agit pas ici d’un processus psychique, la notion de mise en scène, véritable fabrication de l’imagerie onirique, est commune à la théorie de Freud. On retrouve cette idée un siècle plus tard, en 1983, dans la théorie de Francis Crick et Graeme Mitchison, pour laquelle le rêve est un processus d’oubli : isolé pendant le sommeil paradoxal, le réseau neuronal serait purgé des informations parasites grâce à l’activation aléatoire des ondes PGO. Mais il reste alors à expliquer comment s’effectue le tri entre ce qui est signifiant et ce qui ne l’est pas.
Le rêve comme soupape de l’esprit
Avec la publication de Die Traumdeutung en 1899, Sigmund Freud marque pour longtemps les esprits. Selon lui, l’homme forme des désirs et des pulsions qui, inacceptables pour la conscience, sont refoulés par celle-ci. Il leur correspond une énergie emmagasinée que le cerveau doit évacuer pour se soulager d’une tension psychique. Le rêve autorise cette libération en déguisant ces désirs au moyen d’une mise en scène de matériaux mnésiques et symboliques. Les arguments physiologiques avancés par Freud ont été largement réfutés. L’hypothèse que les rêves se nourrissent des conflits de la petite enfance est remise en cause par la probable existence de sommeil paradoxal chez les nouveau-nés et certains animaux. Traditionnellement opposée à celle de Freud, la théorie de Carl Jung, au début du XXe siècle, envisage le rêve comme un moyen d’accès direct à l’inconscient individuel au sein d’un inconscient collectif, et révèle davantage les conflits actuels que ceux de l’enfance. Ces deux théories se rejoignent pourtant, en ce sens que le rêve découvre et régule les désirs et les affres de l’individu dans son intégration à l’environnement.
Le rêve comme entretien des circuits neuronaux
Selon la théorie du « rêve sentinelle » de Snyder (1966), la stimulation corticale pendant le sommeil paradoxal permettrait à l’animal endormi de rester prêt à réagir rapidement en cas de péril. Mais le seuil d’éveil plus élevé au cours de cette phase et le fait que l’on observe plus de sommeil paradoxal chez les animaux les moins sujets à la prédation ne plaident pas en faveur de cette hypothèse. J. Allan Hobson a proposé que le sommeil paradoxal autorise à la fois le repos du système nerveux de la motricité et de l’attention et l’excitation du système nerveux non fatigable, en particulier des circuits essentiels ou des circuits servant peu fréquemment. De cette activation découlerait la synthèse par le cortex des scénarios oniriques. Comme le suggéra Edouard Claparède en 1905, le rêve pourrait être un exercice de création permettant la réactivation de processus mentaux et le test de comportements innés ou acquis, ce que peut illustrer l’expérience de Michel Jouvet et de Jean-Pierre Sastre sur le » comportement onirique » du chat : celui-ci, après une lésion du Locus coeruleus a (qui inhibe le système moteur pendant le sommeil paradoxal), semble mimer des comportements instinctifs typiques. Cependant, la privation de cette phase de sommeil ne met pas en évidence une altération des comportements instinctifs.
Le rêve comme gardien du sommeil
L’te;e que le rêve préserve le dormeur d’un réveil intempestif apparaît dans la théorie de Freud, pour qui la satisfaction hallucinatoire rend tolérable les vérités refoulées du sujet conscient, et prétend ainsi expliquer le cauchemar comme un échec du rêve. Elle est aussi présente dans l’hypothèse de Frederick Snyder pour laquelle les productions gratifiantes des rêves assureraient la continuité du sommeil afin d’amoindrir le stress du maintien de la vigilance. Si les hypothèses de Freud et de Snyder diffèrent par la nature des causes du stress, elles ne sont pas antinomiques pour autant : chaque espèce pourrait avoir à se préserver du stress de la régulation de ses propres tensions.
Le rêve comme apprentissage
En 1966, Howard Roffwarg, Joseph Muzio et William Dement, après s’être interrogés sur l’existence d’un sommeil « sismique » prénatal et sur la prédominance du sommeil paradoxal après la naissance, ont proposé que le sommeil paradoxal jouait un rôle déterminant dans la maturation du système nerveux central à une période où le cerveau manque de stimulations externes. Mais cette thèse n’a jamais été confirmée et explique mal la persistance de sommeil paradoxal chez l’adulte. En 1969, l’informaticien Edmond Dewan s’inspira du fonctionnement des ordinateurs : au sommeil paradoxal correspondrait un programme de développement du cerveau embryonnaire, d’élaboration de nouveaux circuits fonctionnels après une lésion, et de consolidation des processus de mémorisation. Des expériences sur l’apprentissage des rats montrèrent dans les années 70 que la privation de sommeil paradoxal diminuait l’acquisition de tâches complexes. Bloch et ses collaborateurs suggérèrent alors le rôle essentiel de ce type de sommeil dans la mémorisation. Mais le lien entre apprentissage et sommeil paradoxal chez l’homme n’a pas été clairement établi. Le rêve est-il un moteur ou une conséquence du développement cognitif ? Rien ne tranche.
Le rêve comme création artistique
Nos rêves comportent parfois des scènes visuelles ou des mélodies foncièrement originales. La capacité créative du cerveau rêvant s’est vue glorifiée par quelques réalisations historiques – prétendument inspirées par des rêves, parmi lesquelles figurent la découverte de la structure de la molécule de benzène par Auguste Kekulé et la composition de la Sonate du diable de Giuseppe Tartini. Le rêve pourrait n’avoir pour fonction la production d’un spectacle fantastique se nourrissant de nos fantasmes et de nos angoisses. Telle est l’hypothèse de Hobson, pour qui notre cerveau est fondamentalement artiste, pour notre plaisir. Le rêve est peut-être une activité gratuite, rendue possible par l’absence de nombreuses contraintes (somatiques, cognitives, morales…) qui pèsent sur le sujet éveillé.
Le rêve comme adaptation psychosociale
Chez la plupart des indiens d’Amérique du Nord comme chez les aborigènes d’Australie, les expériences oniriques sont au moins aussi importantes que celles de la veille ; elles dictent souvent leur conduite. Dans une étude sur seize tribus indiennes, Stanley Krippner et April Thomsom montrent comment l’interprétation des rêves entretient l’identité culturelle. Chez certaines de ces tribus, comme les Ojibwas, les rêves sont intégrés à la réalité et aux croyances du clan. Cette recherche d’équilibre individuel et de responsabilité sociale témoigne ainsi d’une fonction d’adaptation psychosociale qui, par ses aspects mystiques, n’est pas sans rappeler certaines idées de Jung. Si le rêve des indiens peut nous sembler étrange, c’est sans doute que, depuis Descartes, en dévalorisant la moitié nocturne de notre vie, nous avons opéré une coupure radicale entre le psychique et le social.
Le rêve comme rappel à l’ordre
Les populations africaines de l’ancienne cité des Esclaves, l’âme humaine, avant de prendre corps dans le sein d’une femme, séjourne dans un « monde de l’origine « , situé symboliquement dans les entrailles de la Terre. Dans ce lieu où demeurent les germes des expériences possibles, elle s’attribue un lot de possibilités, un patrimoine à faire fructifier, et conçoit les grandes lignes de son existence future. A la naissance, elle perd contact avec ce monde où sont conservés les objets fondamentaux de son désir, et ne sera heureuse qu’à condition de leur rester fidèle. Le rêve sera souvent l’occasion pour des entités protectrices (ancêtres, génies célestes) de rappeler le sujet à l’ordre s’il déroge à son destin. Insignifiance, malheur et maladie suivent immanquablement une inadéquation entre son existence effective et celle antérieurement imaginée. Le rêve contribuerait donc à restaurer les bonnes relations de l’homme avec de telles déterminations originelles. Pour l’ethnologue Albert de Surgy, la comparaison de ces déterminations avec les inscriptions du génome peut suggérer une analogie avec la théorie de Jouvet.
Le rêve comme gardien des comportements spécifiques
Michel Jouvet a proposé, en 1991, la théorie de la programmation génétique itérative ; chez les homéothermes, le sommeil paradoxal réactiverait périodiquement les comportements spécifiques de l’individu (les comportements communs à l’espèce étant sans doute définitivement établis une fois achevée la neurogenèse). Cette hypothèse, étayée par l’observation de souris consanguines et de profils psychologiques de jumeaux homozygotes, suggère que le rêve maintienne l’individuation psychologique, perpétuant une diversité naturelle nécessaire. Mais rien n’assure que le sommeil paradoxal soit seul responsable d’une telle reprogrammation. De plus, où se situe la frontière entre comportements individuels et comportements communs ? Or c’est davantage au niveau idéologique que l’idée de Jouvet a été critiquée : en tant que théorie génétique, elle peut être matière à des discriminations abusives ; c’est pourquoi il rencontra des difficultés à réaliser des comparaisons interethniques sur les caractéristiques du sommeil paradoxal. Cette théorie représente cependant aujourd’hui l’une des seules approches évolutionnistes du problème de la fonction des rêves.
Science et Avenir Hors-Série Le Rêve Dec. 96
Nid (oiseaux)
Le nid dans les rêves à plusieurs interprétations possibles :
- La voir : progrès intellectuels.
- S’y rendre : chance dans l’avenir
- Être élu membre d’une académie : grand honneur, mais aussi vie monotone, à l’écart.
- Le Nid d’oiseau que l’on voit : bonheur au foyer.
- Nid d’oiseau avec des oeufs : de nombreux enfants.
- Avec des petits : beaucoup de travail et de peine, mais on en retirera de la joie.
- Nid d’oiseau que l’on détruit ou vide : on commettra un faux pas qui causera un grave dommage.
Nid d’hirondelle :
- Le nid d’hirondelle que l’on voit en rêve: bonheur au foyer.
- Le nid d’hirondelle que l’on voit construire : on se mettra en ménage
- Chez les personnes mariées, embellissement de leur maison.
- Le nid d’hirondelle avec des oeufs : un bébé ou même des jumeaux, chez les personnes plus âgées des petits enfants.
- Avec des petits : les enfants seront une source de joie.
- Voir une hirondelle alimenter ses petits : dévoile le désir d’avoir des enfants ou des petits enfants.
- Le nid d’hirondelle que l’on vide ou détruit signifie en rêve : on causera soi même la perte de son bonheur et de sa paix.
- Que l’on voit vider ou détruire par des tiers : le bonheur et la paix au foyer sont menacés par des tiers.
- Empêcher quelqu’un de le vider ou de le détruire : des personnes qui vous veulent du bien vous aideront dans le besoin.
Accouchement
- Chez la femme : symbole d’une nouvelle attitude en face de la vie.
- Chez l’homme : de grands plans vont être menés à bon terme.
- Que l’on voit : pour l’homme, séparation de sa femme
- Pour des gens pauvres, bon présage
- Pour les gens d’affaires et les riches, mauvais présage
- Pour les personnes en voyage, annonce du retour au pays.
- Accoucher : nouvelles possibilités d’existence.
- Voir un animal mettre bas : période très favorable.
- Est considéré comme un dégagement du corps et des organes et doit être entendu par conséquent comme une sorte de nettoiement.
- Assister à un accouchement réussi : bonheur et joie.
- D’un garçon : chance en affaires.
- D’une fille : expériences douloureuses.
- A un accouchement non réussi : douleur et tristesse.
- A son propre accouchement : si l’on voit le nouveau né, gain et délivrance de beaucoup de chagrins et de soucis.
- Douloureux ou non réussi : annonce une maladie.
- Avec un enfant mort né : tristesse
- Rêve répondant à un désir : indique que l’on atteindra son but.
Femme
- Comme symbole du rêve, en général expression de désirs et d’espoirs.
- Que l’on voit : petites discordes.
- Belle : on est amoureux.
- Enceinte : des nouvelles agréables.
- Jeune et nue : désir irréalisable.
- Avec de longs cheveux : bonheur et honneurs.
- Avec des cheveux rouges : on est poursuivi.
- Noirs ou marron : maladie.
- Coiffée à la garçonne : un beau plaisir.
- Que l’on prend dans ses bras : querelle.
- A laquelle on fait la cour : on sera trompé par des flatteurs.
- De qui on reçoit la faveur : discorde.
- Qui se transforme en homme ou inversement : mariage ou liaison durable.
- Que l’on voit accoucher : prospérité et bonheur.
- Voir une femme vieille : souvent souvenirs et mémoire idéalisée de la mère.
- Voir en songe une ou plusieurs femmes jolies que l’on regarde avec plaisir mais sans émotion spéciale signifie le succès de vos ambitions.
- Il est impossible d’assigner un sens à des rêves ou la sexualité se mêle car ils témoignent plutôt de désirs insatisfaits ou d’incontrôle de soi même.
Âne
- Voir plusieurs ânes: querelle avec des collaborateurs ou des subordonnés.
- Âne errant: inconnu, Âne que vous achetez ou qui vous appartient: présage d’autant meilleur que l’animal sera plus beau.
- L’audition du cri de l’âne annonce quelque affront.
- Tomber d’un âne signifie insuccès
- en maltraiter un ou le tuer annonce quelque rude coup du sort.
- Les Orientaux attachent un sens singulier à l’ânesse: ainsi en voir une qui met bas, indiquerait la prospérité
- enfourcher une ânesse enceinte, annonce que votre femme est enceinte mais si vous voyez l’ânesse accoucher d’un animal autre que de son espèce , votre femme porte un enfant qui n’est pas de vous.