La sieste correspond-elle à un besoin ? Permet-elle d’obtenir ensuite une meilleure efficacité et une capacité de concentration plus grande ? Ne risque-t-elle pas d’entraîner des troubles du sommeil, le soir venu ?
Il semble bien que la sieste constitue une période de sommeil à la fois naturelle et utile, même lorsqu’elle n’est pas proche du repas du midi. La sieste est peut-être d’ailleurs plus profitable en milieu d’après-midi qu’à son début.
Il s’agit, quoi qu’il en soit, d’une période très riche en sommeil lent profond, le véritable sommeil récupérateur. La sieste améliore les performances et la concentration dans les heures qui suivent. Elle ne provoque pas d’insomnie le soir, à condition qu’elle ne soit pas trop longue, et qu’elle ne soit pas pratiquée trop assidûment par les personnes âgées ou celles qui souffrent déjà d’insomnie (en particulier par difficulté d’endormissement).
Ainsi peut-on plaider sans complexe en faveur de la sieste… au nom d’un meilleur rendement professionnel !