Rêves de ma femme défunte
Mon épouse est décédée le 27 septembre 2008 à l´age de 40 ans des suites d’un cancer très bref et très violent qui l’a emportée en 1 mois et demi.
Cela a été un choc rude et difficile pour moi et nos 3 enfants âgés de 8, 11 et 13 ans.
Ca été si rapide et soudain que nous n’avons même pas eu le temps de nous parler et nous dire au revoir.
Depuis, j’espère sans cesse qu’elle puisse venir me retrouver par mes rêves et que nous puissions établir cet échange que nous n’avons pas eu le temps d’avoir de son vivant.
Malheureusement, je rêve très peu d’elle (ou je ne m’en souviens pas…) et les quelques rêves (3 pour être précis en 10 mois) que j’ai eu n’ont pas été très agréables.
La première fois, ce fut 3 ou 4 semaines après son décès. Nous ne sommes pas parlés. Nous étions tous les deux, nus. Elle est venue à moi et m’a simplement embrassé longuement sans un mot et je me suis réveillé. Ce fut à la fois très agréable et très triste.
Les 2 et seules autres fois furent particulièrement désagréables. Elle me repoussait, me faisant comprendre qu’elle ne m’aimait plus. Je l’interrogeais pour savoir pourquoi et depuis combien de temps, mais je n’obtenais aucune réponse, juste un air désolé de sa part. A mon réveil, j’étais abattu et très déprimé. Est-ce un message ? Un sentiment de culpabilité de mon inconscient qui remonte ? Je n’en sais rien, mais c’est particulièrement perturbant et j’attends un nouveau rêve pour avoir des éléments de réponse…
Fabrice
4 Réponses
Merci pour votre réponse.
Je sais au fond de moi que vous avez raison, que ces rêves doivent me pousser à avancer et tourner une page. Mais, ne fusse que de l´écrire me dérange beaucoup.
Bien sûr, avec les enfants,nous avons des moments trés heureux. Nous avançons, nous avons des projets, des envies… Mais, penser qu´un jour, je puisse être amoureux d´une autre femme, me donne l´impression de la trahir.De plus, je n´en ressens aucune envie, ni besoin. Et pourtant, il doit en être ainsi. Je n´ai "que" 40 ans et,je l´espère, encore des choses à vivre. Bref, oui, ça tiraille beaucoup et ces rêves n´y sont sans doute pas étrangers.
Merci!
Fabrice