Rêve déménagement feu araignées
Bonjour,
Je cherche des pistes d’interprétation pour ce rêve. C’est long à lire et pas super bien structuré car écrit au réveil et peu relu.
Merci pour votre lecture 🙂 !
Je déménageais je crois. Je cherchais un autre appartement. J’étais dans une ville qui ressemblait à Lille dans une grande maison en brique que j’ai du voir hier en passant dans la rue. Avec des têtes de lions grises. Ou un mix de maison en briques. Mais je crois que je l’ai vue vers où où où cette semaine ?
C’était un immeuble avec des voisins étranges. P., mon copain était censé me rejoindre. Et un soir d’ailleurs il me rejoignait. Peut-être qu’il y avait un mélange entre deux apparts. Il travaillait donc il ne pouvait pas être là avant telle date je crois mais c’est plutôt que dans certains moments du rêve l’espace temps autorisait sa présence dans d’autres non.
Il y avait des temporalités mélangées et des histoires parallèles enfin des univers alternatifs qui découlent de l’histoire principale mais ne collent pas entre eux : ils offrent plusieurs destins.
Mélange de futur qui était passé : habiter seule, un être enfant qui erre dans des pièces émerveillée et qui découvre le toucher : toucher du regard matières, le moi du rêve qui synthétise, etc.
Cette maison sur plusieurs étages qui abritait plusieurs apparts était bizarre.
Je comprends pas de qui j’ai pu l’obtenir. Je disais à une voisine : c’est P. qui m’a aidé à le trouver en cachant que c’était mon copain.
Dans notre appart, il y avait 3 chambres mais les lits étaient tous comme dans boucle d’or inadéquats. Ils étaient entre chez ma grand mère et la Russie niveau déco. Je disais et là c’était moi enfant : je suis contente de vivre avec ce qu’elle a fait. Car dans mon rêve elle produisait des vêtements comme rêvait de le faire ma mère mais des vêtements qui ressemble à l’idée que je me fais des vêtements traditionnels russes. C’est vrai qu’elle tricotait et j’y pensais hier aussi ok.
Une porte encadrée de vêtements russes des lourds tapis richement décorés des lourds motifs noirs rehaussés de rouge vert et dorés comme les objets russes qui traînent dans maison familiale. Des rideaux rouges, des rideaux rouges qui entourent les portes ou certains endroits de la chambre. Les lits vieux, vieux bois foncé, massif, comme chez grand-mère, surcharge et étouffement mais je dis pourtant dans le rêve : je me sens bien, je suis heureuse d’avoir trouvé cet appartement alors que c’est l’enfer. Les voisins sont dingues.
Les lits ne vont pas, ils sont surchargés. Couvre lit rouge brillant. Le mien a deux oreillers mais fait une place une place et demi peut être deux mais il n’en paraît qu’une. Pas tête de lit mais entouré par des piliers sculptés assez hauts. Il me paraît franchement familier. Il y a un petit tapis orange délavé a côté du tapis qui ressemble à une serviette de bain.
Ce lit donc recouvert de rouge comme déjà habité par une autre entité. Pas à ma taille dirait boucle d’or : je change de lit.
Je vais voir P. dans sa chambre. Il me semble qu’elle est profonde que son lit est grand mais il ne veut pas m’accueillir. C’est clair, le parquet est foncé, la pièce haute de plafond mais je me tiens, il me fait me tenir sur le pas de la porte. Et le lit est presque trop grand de ce que je vois de loin. Ou j’interprete déjà et son lit était vert et tout petit. Il y avait ce lit oui. Petit et vert presque comme celui d’un nourrisson.
Entre les deux pièces en tout cas : un grand lit conjugal dans lequel on peut dormir. Enfin une 3eme chambre. Il est à l’image du mien mais en plus grand cependant il n’y a pas de piliers. Son design est plus rond, moins acéré, plus accueillant. C’est la couverture et l’odeur aussi je crois qui me fait fuir. Ce couvre lit rouge brillant qui me hante.
Hop on change de piece comme au théâtre ou au cinéma, le décor tourne et on se retrouve de l’autre côté.
Là c’est notre appartement mais j’y suis seule dans le bordel. D’ailleurs en l’écrivant ça me fait penser à ma mère. Je me débats là dedans. J’ai emmenagé chez un mec qui est mort. Je ne comprends pas dans quelles circonstances il est mort : est ce que je l’ai tué activement ou est ce qu’il est mort accidentellement. Il vendait du shit. Appart un peu plaque tournante mais sa vie se résumait pas à ça. Je lui avais parlé avant d’emménager. Il était sympa. Un côté qui fuit de la personnalité mais sympa. Bref j’emmenageais heureuse. Dans l’appart il y avait un placard qui me faisait peur dans lequel était entassé un tas de trucs. J’arrive plus à les identifier mais Frédéric au détour d’un je touche sans en avoir l’air tes fesses, m’aidait à les ranger.
Une boîte de clown. Il y avait un truc avec des bêtes vivantes mais je sais pas lesquelles.
Un singe mort ? Un peu comme celui qui jouait des cymbales automatique à la maison. Je sais plus mais c’était flippant.
Je naviguais dans le bordel. Une voisine bourge et blonde dont j’esperais secrètement garder les enfants débarquait dans mon appartement comme dans un moulin. Elle voyait le bordel “oh oui chachun son mode de vie” elle avait l’air effrayée. Ça me faisait marrer mais je savais que j’avais gâché une opportunité. Elle habitait au-dessus mais plus loin dans la rue.
Ensuite il y avait le feu et je devais quitter cet appart. C’est là que ça part mais je sais que déjà je loupe des évènements.
Le feu qui lèche les murs. On va dans un sous sol qui ressemble à un supermarché. P. est là parfois il pop parfois il est absent. On met hyper longtemps à dire au mec en charge de ranger les rayons qu’il y a le feu. Une fois que c fait l’alarme se déclenche et il nous dit de vite dégager. Il y a un vieux type, le père de P. peut être, a qui je parle et a qui je mens avant dans le rêve. Je sais qu’il est mort quand je lui parle.
On se retrouve dehors dans la rue mais cette rue mène à un autre garage plutôt entrepôt d’ailleurs. Tout ce dont je me souviens dans l’autre c’est que c’est la grande chasse. Des araignées partout qui menacent de piquer les habitants installés là en attendant de retrouver un appart. Un remix de vermines (film). On est coincés. Les flics sont là mais a part faire discothèque avec jeux de gyro et semer la panique ils font pas grand chose. Ce qui nous sauvera ce sont des phoques gonflables. On dirait des vrais mais quand les araignées les piquent ils font pssssh comme des ballons et les araignées sont magiquement expulsées.
Je me suis réveillée après ça.
3 Réponses
Bonjour,
merci de votre réponse. Donc vous ne vous sentez jamais chez vous mais vous dîtes être territoriale, donc à quel niveau vous établissez votre territoire si ce n’est ni dans un logement de choix ni dans un corps de rêve ? Dans la jalousie ?
Est-ce que vous vous retrouvez dans cette définition : satisfaire à tous les désirs de l’autre ? s’écraser ou dominer.
Je comprends bien cette sensation d’étouffement, cette angoisse, cette peur qui vous étreint et en même temps dans votre rêve les baudruches sont la solution à l’invasion arachnéenne, c’est que derrière vos peurs il y a un besoin que vous n’entendez pas et n’exprimez pas, une libération est possible, il se pourrait qu’elle est même commencée.
Par contre il y aurait un conflit inhérent chez vous, quand vous écrirez ‘ Elle est et je suis territorial ‘ vous vous identifiez à votre mère et sa stratégie qui probablement n’est pas adaptée à vous et nous avons vu dans l’image des araignées celle possible de la hantise maternelle qui ne vous laissait pas respirer en prenant toute la place, si donc vous vous identifiez à votre mère et que nous n’êtes pas elle c’est la part de vous qui veut être elle-même qui peut se retrouver submerger.
Oniriquement
Bonjour,
Merci pour votre réponse c’est intéressant et ça relance mes questionnements.
Non je ne suis pas expatriée mais j’ai des parents de deux nationalités différentes et je ne me sens nulle part chez moi (intérieur ou extérieur), et/ou dans aucun des pays de chacun de mes parents. Actuellement j’habite avec mon copain dans sa ville de naissance.
Pour les idées et le corps je ne sais pas, j’incarne souvent d’autres corps que le mien quand je rêve. Ou, je suis moi spectatrice plus moi actrice dans un autre corps que le mien, tout ça dans le même rêve, ce qui donne une double vue au rêve dedans et par dessus.
Mais là les corps de spectatrice et d’actrice étaient les mêmes ce qui ne m’arrive pas si souvent.
Mon copain est là comme une girouette car la relation est instable : elle est là puis non là, là, puis non là. En tout cas dans ma tête. Pour le non nom j’ai posté sur plusieurs forums et était à la recherche d’anonymat sur certains. Mais peut-être que ça a aussi un autre sens.
Non pour ma mère, mais c’est comme si. Elle est et je suis territoriale. Chez elle c’est chez elle et ce n’est pas familial.
Non pas vraiment, plutôt une sensation d’étouffement. Se rappeler de ce rêve est très désagréable car ce qui reste malgré le changement c’est cet éternel retour de la sensation d’étouffement. Un truc qui stagne et qui enserre.
Je n’avais pas du tout pensé comme ça pour phoque -keuf mais pourquoi pas.
Bonjour,
simplement il semble que vous ne sachiez pas où vous habitez, cela va aussi dépendre de votre contexte de vie actuelle et de votre histoire, êtes-vous expatriée par exemple ?
Votre psychisme confond différents espace temps autour d’une notion le logement, dans quelle case est-ce que vous logez vos idées et dans quel corps se réalisent-elles ?
» c’est P. qui m’a aidé à le trouver en cachant que c’était mon copain. »
En effet pourquoi nous cachez-vous le nom de votre ami ? Vous portez le P mais on n’en sait pas plus. Il est là comme une girouette dans votre relation ?
En tout cas l’étymologie du mot chambre est caméra, il y a une notion de tournis dans votre rêve. Beaucoup de squattage aussi dans votre psychisme cela peut être lié à votre gestion émotionnelle.
Je ne reviendrai que sur la fin de votre rêve précisément, pêle mêle : l’arachnophobie mise en scène, or l’araignée peut représenter une image de la mère, votre mère vous a mise à la rue ?
Les flics sont votre part régulatrice qui est inapte à gérer les situations de crise que vous vivez, l’image des phoques est étonnante puisqu’on s’attend à ce que une fois piqués ils se dégonflent et n’expulsent pas les araignées or c’est l’inverse qui se produit. Quand la baudruche explose elle fait bouée de sauvetage face à l’invasion.
phoque les flics (keuf) et à bas la censure morale
la grande chasse mentionnée est un motif connu proche de la chasse fantastique qui est bien référencée, ici ce serait votre part instinctive qui s’ébruite furtivement
un remix de vermines, vous rejouez une scène ici, probablement parentale
on est coincés : après avoir bougé de pièce en pièce, avez-vous la sensation d’avoir ou d’être mise à part ?
les flics sont ceux que l’on baise mais ils sèment la pas nique or keuf et phoque sont euphoniquement proches, il faut donc baiser l’autorité quand celle-ci empêche de faire l’amour (par exemple), ce contenu est bloqué il se renverse impossiblement dans l’image des phoques (fuck-kuf) pour que les contenus toxiques qui vous assaillent disparaissent comme par magie c’est à dire par libération émotionnelle.
Voilà un bref topo, merci à vous du partage.