Depuis mon cercueil
Bonjour,
J´ai fait plusieurs rêves la nuit dernière car je me suis réveillée à plusieurs reprises tant ces rêves étaient intenses et parfois effrayants.
Je suis dans mon propre cerceuil au milieu de la pièce. Je me détache de mon corps et peut observer les personnes qui assistent à mes obsèques. Je vois ma très bonne amie F. Ses cheveux sont à présent poivre et sel. Elle ne pleure pas. Aucune émotion n´apparaît sur son visage. Elle se sert à manger au buffet. Je suis un peu surprise et attristée. "Elle fait la tête et m´en veut parce que je ne déménage pas à Los Angeles" (dans la réalité, elle déménage à LA prochainement et je dois également déménager un peu plus tard mais cela reste dans l´expectative, je n´ai pas encore pris de décision. Mais pour elle, s´est comme si c´était fait).
Le nombre 62 apparaît. Est-ce l´âge auquel je vais mourir pensai-je (je ne sais pas si je me pose cette question à l´état de sommeil ou lorsque je suis à demi-réveillée). Je regarde à l´intérieur du cercueil et je vois un cadavre, le mien je suppose. Et je ressens comme une sensation d´étouffement. A ce moment précis, je m´adresse à mon ex-mari et lui dit "Promets-moi de t´assurer que je ne respire plus lorsque vous m´enterrerez" (c´est gai !)
Je suis dans une grande maison, assez cossue. J´y vais avec deux amies à moi (que je ne reconnais pas dans la réalité). Il y a des choses étranges, voire supernaturelles, qui se déroulent en son sein. Une force qui pousse les gens à changer d´attitude, à devenir violent. Je sors d´une pièce et en regardant sur ma droite, je vois une porte entrouverte et y découvre le cadavre d´un jeune homme dans une position pour le moins singulière (il est placé sur le côté, les jambes en ciseaux comme s´il faisait des mouvements de gym). Je dis à mon amie "Regarde, viens voir, elle l´a tué !" Elle finit par venir et je ne sais pour quelle raison le sort de la pièce en le tirant par les cheveux. Pourquoi ne l´a-t-elle pas laissé là où il était ? Bref, au moment où je passe à côté de lui, il se réveille et semble toujours en vie malgré ses blessures. Il va m´attraper la cheville mais je saute au-dessus et l´évite. Le risque qu´elle prend en le traînant ainsi est d´ameuter toute la maison. L´une des deux filles avec qui je suis arrivée est dans la chambre. Elle se prépare. Je lui dis dépêche-toi, on s´en va. Mais elle ne semble y prêter aucune attention. Je passe à côté d´elle pour sortir et croise son tein magnifique. Elle s´est légèrement maquillée mais de jolie et élégante façon. Quoi qu´il en soit, je ne peux pas rester ici. A tel point que je pars sans rien. Je me dirige vers la porte avec l´appréhension que les garçons de la maison auront pris soin de les bloquer. C´est la pénombre, je n´allume aucune lumière pour ne pas attirer l´attention. En atteignant la pièce centrale où se trouve la porte de sortir, je vois l´ombre d´une silhouette se déplacer. Mais cela ne m´empêche pas de rejoindre la porte et de l´ouvrir, surprise que cette dernière s´ouvre sans difficulté. Je sors. Je porte ma robe de mariée (celle que je portais dans la réalité lors de mon mariage il y a près de 25 ans de cela) et je suis nu-pieds. Mon décolleté est assez plongeant et je peux distinguer ma poitrine gonflée sans que cela soit ostentatoire. Je remonte la rue et téléphone à mon amie A. (une bonne amie à moi dans la réalité que j´avais perdu de vue et que j´ai revue récemment). Je chuchotte au téléphone pour ne pas attirer l´attention sur moi. Je lui dis à deux reprises que je suis en grave danger sans m´attarder sur les détails. Elle me donne une adresse où je serai en sécurité. Je remonte la rue et, derrière moi, trois hommes saouls. Il est évident qu´ils vont venir m´embêter. Bingo ! Ils s´avancent vers moi en lançant des inepties. Je dois adopter l´attitude la plus intelligente possible car même en courant, je ne peux leur échapper. Du coup, je leur dis "OK, je ne résiste mias si vous m´accompagnez, vous vous montrez gentils et bien élevés". Ce qu´ils font. J´arrive à un moment au bord de la mer. Ces hommes ne sont plus là. Je marche sur un muret de grosses pierres sur lequel il y a un peu de sable. Derrière moi, un homme d´êge mûr souhaite m´aider. Je ne résiste pas mais j´avoue qu´à un moment, lorsque ses mains sont en contact avec mes seins, je suis un peu exaspérée et dégoûtée et lui dis de me lâcher. Mais l´homme de la maison m´a suivi et je le retrouve derrière moi. Cela ne sert à rien de faire de la résistance, il me retrouvera à chaque fois. Cet homme, âgé d´environ 25 ans, a du sang sur les mains (au sens figuré du terme). Il a de beaux cheveux noirs. Sans qu´il ait besoin de parler, je me sens contrainte de le suivre. Le seul geste de pointer un revolver sur moi en faisant mine de tirer et de me tuer (il pointe en direction de mon bas-ventre) me dissuade de prendre la fuite. Désormais, je fais partie de la liste de ses victimes. Le problème est que j´ai nulle part où aller me cacher car je suis incapable de me souvenir de l´adresse que m´a donnée mon amie par téléphone. A ce moment, je reçois un coup de fil et je vois s´afficher le lieu d´où provient le coup de fil. C´est l´adresse en question !
Nous retournons dans la fameuse maison. A l´entrée, deux de ses victimes : deux garçons ! Un est sur le point de mourir. L´homme (celui de 25 ans) lui a administré un genre de poison dont il semble se délecter en se badigeonnant les lèvres à l´aide d´une feuille automnale. Il en met même dans la bouche de l´autre garçon. Ca ressemble d´ailleurs à un petit morceau de colle glue en forme de vers. Je suis accompagnée d´une autre amie qui elle aussi est la proie de cet homme. Nous rentrons dans la maison. Nous allons dans la cuisine. J´échaffaude un plan d´évacuation pour échapper à notre agresseur. La porte de la cuisine est ouverte mais il fait sombre et il peut surgir à n´importe quel moment. J´ouvre alors les volets de la cuisine. Il fait nuit et je me demande là encore s´il ne va pas surgir de nulle part !
A ce moment précis je me réveille, plutôt très angoissée. Il est encore tôt pour me lever, je décide donc d´aller plus avant dans mon rêve pour en connaître l´issue. Je questionne donc mon subconscient "Que va-t-il se passer ensuite ?" Voilà donc la suite de mon rêve qui ne semble pas, a priori, être en rapport avec le précédent (mais il y a forcément un lien).
Je suis sur la plage avec un jeune garçon. Nous marchons. J´ai cette image d´être sous l´eau, nageant avec un banc de poissons tropicaux très colorés. Le jeune garçon me dit qu´ils ne peuvent pas bouger. Je lui dis que si. Ils suivent le courant et peuvent onduler. Et je lui prouve que c´est vrai en activant l´eau à l´aide de mes bras. Je touche même la queue du poisson et espère ne pas l´avoir dérangé ou heurté.
Nous nous apprêtons à aller nous asseoir sur une petite terrasse de bord de plage. Il fait beau. Il fume un énorme cigare et me fait tirer dessus. Mais aucune fumée ne sort de ma bouche. Il allume alors un petit cigarillo que l´on partage. Mon amie A. (cette amie qui me donne l´adresse dans le rêve précédent) est là, assise. Nous avons beaucoup d´affection et de respect l´une pour l´autre. Le jeune garçon se met à parler de ses rêves en disant que ça n´a ni queue ni tête et qu´il ne donne aucun sens à ces derniers et d´ailleurs, qu´il n´y a aucune explication à donner. Je réagis d´emblée en lui disant qu´il a tort, que les rêves sont un excellent moyen de modifier des comportements erronés, de changer d´attitude, d´évacuer les vieilles mémoires envahissantes. Et je lui donne mon exemple. Je lui dis "pour ma part, mes rêves m´ont aidée à modifier à changer d´attitude qui devenait un frein à mon évolution personnelle, j´ai évacué de vieilles mémoires…" Persuadée que mon expérience le fera changer d´avis. Mais il se lève et part sur la plage. Je me retourne vers mon amie A. "Personne ne croit ce que je dis pourtant, c´est bel et bien réel ce que je vis. Les gens restent sceptiques car ils sont ignorants. Ca ne sert à rien d´essayer de les convaincre."
Je décide d´aller aux toilettes. Je ferme la porte. J´ai très envie de faire pipi. Je ne m´assieds pas sur la cuvette. C´est assez sale. J´arrose un peu mes vêtements car mon jet de pipi est très puissant. Je suis un peu embêtée car je vais avoir de l´urine sur mes vêtements. Je m´essuie et me dirige vers le lavabo et nettoie les tâches de pipi avec de l´eau. La porte est entrouverte et je vois un ami (un garçon que je trouve plutôt beau mais extrêmement dragueur) à qui je dis qu´il faudrait faire remarquer au propriétaire des lieux que ses toilettes ne sont pas propres. Il hurle alors au propriétaire "les toilettes sentent le caca". Je lui rétorque "mais non, je dis simplement que les toilettes sont salles pas que ça sent le caca !". Je voudrais bien nettoyer la cuvette mais il n´y a plus de papier. Je sors des toilettes et mon ami parle de mon amie A. en des termes de séduction. Elle lui plaît visiblement. Je donne rendez-vous à mon amie A. à 2 heures. Il est 1:30 pm. J´ai besoin d´aller me changer. Sur le chemin, je croise mon ami qui est de l´autre côté du grillage, dans un genre de potager. Je lui lance "Laisse mon amie tranquille. Je te signale que tu es maqué et qu´elle aussi". Au fond, ce qui me dérange un peu c´est qu´elle lui plaise et pas moi.
Je sens que mes rêves, très longs j´en conviens, n´inspirent guère . [icon_lol]
Merci d´avance à celui ou celle qui se lancera.
4 Réponses
Chère Baboute, oui, ce sont beaucoup de questions. Les rêves parlent par "images"… L´intellect est en "chemin" face à ces images.
Mais je répondrai à la question qui me parait la plus urgente et la plus essentielle, les autres pouvant faire sujets de rapports ultérieurs.
Je pense que refaire son indépendance est très important, et si partir en est le chemin, et que rien ne vous attache plus, alors pourquoi pas… Mais… ce dont je doute est la qualité de cete "indépendance" vers laquelle vous désirez aller… LA, ce sont les Etats-Unis… et êtes-vous vraiment au fait de vos droits alors une fois "là-bas"… La sécurité sociale, la maladie, les gens qui vous laissent entendre que tout est facile, mais qui parfois doivent avoir 2 (ou 3) petits jobs, pour seulement ne pas avoir la tête en-dessous de la surface… Je réfléchirai vraiment à 2 fois avant de me jeter avec comme seules armes des rêves… Il vous faut vraiment avoir des garanties fortes, et sur papiers, de travail, de salaires, de sécurité sociale, de droits à des allocations chômage le cas échéant, avant de vous engager… Vos rêves non plus ne sont pas enclins à vous promettre des belles résussites… Parlez à des gens qui se sont installés aux USA (et en qui vous pouvez avoir confiance). Moi-même, j´ai voulu m´y installer en 1996… Le ciel m´a protégé, et je n´ai pas pu faire ce voyage… Ce que je croyais devoir être à regret, est aujourd´hui une chance, car j´ai bien compris que si j´y étais parti, j´y aurai fait mon cercueil après l´épreuve de la régression… Ici, je ne suis pas arrivé au bonheur parfait, mais je ne suis pas dans la misère … L´indépendance, oui, mas pas au prix de sa vie… Si vous partiez pour les Pays-Bas, la Suède, la Finlande, la Canada, j´aurais une autre attitude, mais il s´agit des USA… C´est une façade, et trop souvent un traquenard…. Ne vous jetez pas dans cette aventure sans y avoir mûrement réfléchi, sans y avoir des garanties certaines, assurées… Et pas tant que vos propres rêves vous préviennent de cercueils… Dépendance pour dépendance, ne choisissez pas les USA.
Je sais que ma réponse est une "douche froide", mais je ne peux pas vous inviter à aller dans un traquenard sans avoir rien d´autres que des rêves peux ouverts à vous conseiller cette aventure.
Excusez-m´en, mais je reste bien avec vous amicalement,
Alain.