Bar, acteur, théâtre et tutti cuanti !
Bonjour,
Voici mon rêve de la nuit dernière. Je crois que j´ai battu mon propre record de longueur J´espère que ça n´effraiera pas trop la personne qui souhaite se pencher sur mon rêve.
Je suis à un bar avec ma sœur et d´autres personnes (pê ma fille et mon beau-frère). A mes côtés, deux hommes. Ils me plaisent tous les deux et me draguent ouvertement. l´un est beaucoup plus entreprenant que l´autre. Il me plaît. Je le trouve sexy. Il y a quelque chose chez lui qui m´attire. Mais finalement, j´opte pour une attitude où je tends à les ignorer tous les deux. Le plus accroc se lève et qui la table. Lorsqu´il revient, il est complètement saoûle. Je n´apprécie guère ce genre d´excès. Ma sœur se met à me parler de lui en le dénigrant "il avait des dents pourries et puait de la gueule !" Alors ça, je ne m´en étais même pas rendue compte ! Du coup, je me mets à gamberger en me disant que s´il s´est intéressé à moi c´est parce que moi aussi j´ai les dents pourries (ce qui n´est pas vraie dans la réalité mais j´ai une dent cassée et, même si ça ne se voit pas du tout, je suis un peu complexée ) ! Je vois alors un ancien ami à moi, très beau. Il était beau lorsque nous étions ados mais il est toujours aussi beau aujourd´hui à l´âge adulte. C´est comme si il était resté ado. Il me regarde tendrement. Je semble lui plaire. Ca me fait un bien fou. Je décide de le rejoindre. Il est dans une pièce remplie d´hommes. Je suis alors la seule femme mais cela ne semble déranger personne. Je décide quand même de quitter les lieux car ma place n´est pas vraiment là. Je souhaite prendre l´ascenseur mais il y a trop de monde à l´intérieur et je suis un peu clostrophobe (ce qui est un peu vrai dans la réalité mais pas au sens maladif du terme, je peux me maîtriser). A ma droite s´ouvre un autre ascenseur. Celui-ci est tellement spacieux, je n´en crois pas mes yeux. Il est même aménagé en un élégant bureau à l´ambiance très feutrée dans les tons clairs (jaune, vert…). Je rentre dedans et trouve une place discrète où je serai confortable.
Je suis dans une ville. Il fait beau. Le sol est pavé et pentu ! Je me dirige en direction d´un homme et acteur (Kevin Bacon) qui est supposé être mon partenaire dans un film. Je le croise au moment où il s´apprête à rentrer dans une maison. Nos regards eux aussi se croisent mais de manière très furtive ! Je décide de rebrousser chemin pour voir l´intérieur de sa maison, la porte étant ouverte. L´intérieur est superbe, très moderne. C´est de très bon goût je dois dire. Il est en train de regarder une paire de chaussures qu´il vient d´acheter. Je ne vois pas la marque mais rien que le talon en dit long sur la qualité des chaussures. Du haut de gamme. Il est assis à même le sol… très pentu ! Un genre de petit bassin tout en longueur se trouve à la hauteur de ses pieds. En réalité, c´est un motif incrusté dans le sol mais pas un bassin. Je continue mon chemin mais le sol est lui aussi pentu et glissant. En prenant un peu d´élan j´arrive sans grande difficulté à remonter la rue.
J´ai besoin de faire pipi. J´arrive dans un genre de toilettes en haut de la ville (pas sûre de ce détail). Il y a deux endroits. Une femme est devant moi et choisi l´endroit opposé au mien. Je ne suis pas à l´aise du tout. C´est désertique. Une impression de couleur orange tamisée et de teracotta ressort de ces murs. N´étant pas rassurée du tout par l´isolement, je décide d´aller là où la femme est allée. Mais j´ai tellement envie d´uriner que je rentre dans l´un des endroits et n´ai même pas le temps de trouver un wc. Je me baisse et fait pipi. C´est assez bruyant tellement mon envie était pressante. A ce moment-là un homme apparaît, apparemment pas très content que j´urine sur son territoire car, ici, c´est chez lui ! Je me relève illico, m´essuie avec du papier et pars en courant tellement je suis gênée tout en m´excusant. Arrivée à la porte de sortie (une énorme porte battante de couleur vert d´eau), je me retrouve nez à nez avec l´homme qui a pris le côté opposé de ma trajectoire (les deux passages mènent à la même sortie). Il m´attrape par le bras sans me brutaliser. Je lui explique alors pourquoi j´ai dû uriner d´urgence chez lui : "Je suis désolée mais quand j´étais petite, j´avais très peur du noir et comme il faisait sombre je me suis vite empressée de faire pipi pour repartir au plus vite". Je vois alors chez cet homme de l´affection à mon égard. Il comprend la raison de mon acte et me soutient. Je marche sur une sorte de muret très étroit qui sort du mur que l´on longe. Ce dernier est ondulé. Il y a des petits obstacles que je surmonte à chaque fois. L´homme, à ma droite, à un moment donné, marche dans le vide. Je le soutiens mais il ne semble pas appeuré, je dirai même qu´il semble habitué. Nous continuons de discuter et retrouvons le sol. Là encore, il me faut sauter plusieurs petits obstacles. J´ai toujours un peu d´appréhension mais à chaque fois je les saute avec brio… chaussée d´un paire de baskets blanche et rose. Nous arrivons dans un hall, je vois sur les murs des pesonnages (genre Vénus de Milo) comme des moulures ou des bas-reliefs. Je demande à l´homme "Ce sont des moulures ? " Il me répond tout de go "Non". Je rétorque "ah, ça y ressemble en tous les cas".
J´arrive à l´entrée du théatre Mogador (c´est ce que je lis sur une enseigne lumineuse en levant les yeux). A ce moment précis, ce n´est plus l´homme qui m´accompagne mais mon amie M. (également mon amie dans la vie, une artiste reconnue dans son domaine). Une amie à elle nous accueille. Elle me présente. Au moment de lui serrer la main, je me rétracte illico car cette femme est sévère et je sens instantanément que ce n´est pas le genre à sympathiser. Nous pénétrons sur la scène où je trouve le décor magnifique et devant le quel je m´émerveille. Les murs sont de bois moulé brun. Je suis mon amie M. Cette femme, très déagréable, lance "Ne touchez à rien" ce qui pour moi sonne comme une évidence ! Une répétition se prépare avec des costumes d´époque (XVIIIe). Mon amie M. se dirige vers le devant de la scène. Je ne la suis pas, je me sens de plus en plus à l´aise. Je finis par la rejoindre. Elle est en train d´aider une femme à enfiler une robe d´époque de satin vert majestueuse ! Je demande à l´amie de mon amie M. (oui il s´agit bien de madame Gracieuse ! 😆 ) combien pèse cette robe. Elle me répond "340 grammes" ! Je convertis illico : "Whaooh ! 3 kilos 4 à porter, c´est lourd !" (dans la réalité dans la conversion ne correspond pas, mais dans mon rêve, elle est juste). Je me tiens debout sur la scène. A ma droite, assise sur une chaise, "madame Gracieuse". Elle ouvre un petit sac dans lequel se trouve des petits animaux de toutes les couleurs. Elle prend une pince à bonbon et prend délicatement quelques petits animaux, un par un, qu´elle met dans un petit sac de papier. Je me tiens donc debout. Mes bras sont croisés dans le dos et je tiens mon sac. Je la sens déposer y quelque chose. Je regarde dedans et je vois ce petit sac de papier. Je lui dis "ah c´est tellement gentil, j´adore ça me fait penser aux nounours (bonbons) de mon enfance" Mais à y regarder de plus près, ce ne sont pas des bonbons gélatineux de couleur mais des animaux en plastique/caoutchouc. Je ne suis pas déçue car cela me rappelle encore mon enfance. Deux de ces animaux sont des moutons (pas très positif comme symbolique 🙁 ). L´un deux est de couleur orange et plus gros que les autres. L´autre est noir avec des yeux perçants ! Je lui dis en les regardant et sortant le mouton noir du sac "Ah merci beaucoup, je me souviens (le sourire aux lèvres et ravie) que j´étais une grande fan de ces petits animaux en caoutchouc quand j´étais enfant". Aujourd´hui, je n´en vois plus vraiment l´usage ! J´ai grandi !
Merci à la personne courageuse qui a réussi à lire mon rêve jusqu´u bout et qui souhaite y ajouter un sens.
5 Réponses
Ca me parle effectivement. Le fait de m´accepter telle que je suis avait déjà été évoqué dans mes rêves il y a pas mal de temps déjà. Le travail effectué au cours de ces dernières années m´a permis justement de régler ce problème. Et mes rêves de le confirmer. Mais, apparemment, la récurrence du problème corroborée par ce rêve tend à prouver que je dois continuer d´œuvrer dans ce sens et que rien n´est jamais acquis. Il doit y avoir encore quelques résidus de "j´ai-du-mal-à-m´accepter-telle-que-je-suis". [bigsourire]
Merci encore pour cette interprétation et le temps passé.
A bientôt.